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La sécurité sanitaire des aliments en Chine

I. La production des denrées alimentaires et leur qualité
La sécurité sanitaire des aliments constitue un indice important pour évaluer le niveau de développement économique et la qualité de vie d'un pays. Le gouvernement chinois, qui met l'homme au centre de ses préoccupations, attache une grande importance à la sécurité sanitaire des aliments et accorde une place majeure au travail correspondant. Depuis plusieurs années, la Chine reste fidèle au principe de contrôler la qualité dès la source. Elle a mis en place un réseau et un système de contrôle de la sécurité sanitaire des aliments et n'a cessé de les perfectionner. La législation en la matière, l'établissement des normes, le contrôle des produits alimentaires, ainsi que les échanges et la coopération internationale dans ce domaine ont été renforcés. La conscience de la population sur la sécurité sanitaire des aliments a sensiblement augmenté. Tous ces efforts déployés ont contribué à l'élévation continue du niveau de la qualité alimentaire en Chine, à l'amélioration progressive de la sécurité sanitaire des aliments et à la mise en ordre de la production et de l'exploitation alimentaires.
1. La qualité et le niveau de sécurité sanitaire des aliments transformés ne cessent d'augmenter
A. Le développement rapide et régulier de la transformation des aliments
Ces dernières années, l'industrie chinoise de transformation des aliments a connu un développement rapide et régulier, avec un rendement croissant. En fonction des matières premières et des procédés de transformation, les produits alimentaires se divisent en 525 espèces regroupées dans 28 catégories : produits céréaliers ; huiles comestibles, graisse et produits dérivés ; assaisonnements ; viande ; produits laitiers ; boissons ; plats cuisinés ; biscuits ; conserves ; boissons fraîches ; aliments congelés ; frites et produits soufflés ; friandises (incluant le chocolat et les produits dérivés) ; thé ; alcool ; produits à base de légumes ; produits à base de fruits ; fruits frits et fruits secs ; produits à base d'œuf ; cacao et café ; sucre ; produits aquatiques ; amidon et produits dérivés ; pâtisseries ; produits à base de soja ; produits à base de miel ; produits alimentaires spéciaux ; produits divers. A l'heure actuelle, la Chine compte 448 000 entreprises de transformation des produits alimentaires dont les 26 000 plus grandes jouent un rôle dominant dans la production et les ventes, possédant 72% des parts de marché. Les autres entreprises, avec un effectif de 10 personnes et plus, se chiffrent à 69 000, et leur taux d'occupation du marché atteint 18,7%. Les entreprises employant moins de 10 personnes sont au nombre de 353 000, et ne représentent que 9,3% des parts de marché.
Selon les statistiques, les grandes entreprises alimentaires chinoises ont réalisé en 2006 une valeur de production de 2 158,695 milliards de yuans (le tabac non compris), soit 6,8% de la valeur de production industrielle nationale, ou une croissance annuelle de 23,5%. La valeur ajoutée et les bénéfices des entreprises de transformation des céréales, des huiles, de la viande et du lait ont augmenté de plus de 20%. L'année dernière, la Chine a produit 51,93 millions de tonnes de farine de blé, 19,855 millions de tonnes d'huiles comestibles, 11,125 millions de tonnes de viande, 14,596 millions de tonnes de produits laitiers, 35,152 millions de kilolitres de bière, 42,198 millions de tonnes de boissons non alcoolisées, soit une croissance annuelle respective de 28,2%, 17,5%, 24,0%, 23,5%, 14,7% et 21,5%. Au cours du premier semestre de 2007, la valeur de production de l'industrie alimentaire chinoise a atteint 1 281,62 milliards de yuans, soit une croissance de 29,9% par rapport à la même époque de l'année dernière. La production de bière, d'huiles comestibles, de boissons et de glutamate de sodium classe la Chine au premier rang mondial.
L'industrie alimentaire chinoise présente les caractéristiques suivantes : 1. Le niveau d'équipement et de technologie de certaines entreprises alimentaires approche et dans certains cas atteint le niveau mondial avancé. Les grandes entreprises de viande, de laiterie, de boissons et de brasserie disposent généralement des équipements de production et de contrôle de haut niveau, ce qui assure la qualité de leurs produits. Le développement et l'application des techniques clés de transformation dont la séparation des membranes, la modification des propriétés, la mise en bouteille à froid après pasteurisation, la concentration et la transformation à froid, ont permis de réduire l'écart du niveau d'équipement et de technologie entre la Chine et les pays développés. 2. Le contrôle de la qualité dans les entreprises devient plus normalisé. 107 000 entreprises alimentaires ont obtenu l'accès au marché au niveau de la qualité et 2 675 entreprises alimentaires ont atteint la norme HACCP (analyse des risques et maîtrise des points critiques). 3. La structure des produits tend à s'optimiser, ce qui répond efficacement à la demande croissante et multipliée des consommateurs. La proportion des aliments de transformation approfondie augmente plus ou moins. Par exemple, le lait liquide occupe plus de 85% des produits laitiers ; le monopole des boissons carboniques dans les boissons non alcoolisées a été remplacé par le développement simultané de l'eau potable mise en bouteille, des boissons carboniques, des jus de fruits et du thé ; la farine de blé de haute qualité conforme à la catégorie II occupe 65% du total des farines de blé ; le riz de bonne qualité conforme à la catégorie I représente 88% de la production totale de riz, et le riz d'excellente qualité 33,9% ; les huiles conformes à la catégorie I (équivalentes à l'huile pour la salade) et à la catégorie II (équivalentes à l'huile de cuisine de haute qualité) atteignent 58,5% du total des huiles végétales comestibles.
B. L'amélioration de la qualité des aliments
Le taux de conformité aux normes ne cesse d'augmenter. Au cours des contrôles sur échantillon effectués dans l'ensemble du pays, ce taux a atteint 77,9% en 2006 et 85,1% au premier semestre de 2007. La qualité des aliments connaît ainsi une amélioration régulière.
Toutes les provinces, régions autonomes et municipalités relevant directement de l'autorité centrale connaissent une amélioration de la qualité des aliments. Au cours du premier semestre de 2007, le taux de conformité moyen des 31 provinces, régions autonomes et municipalités relevant directement de l'autorité centrale a atteint 89,2%, et celui de 14 provinces a dépassé les 90%.
Dans les secteurs clés, la qualité des aliments connaît un niveau élevé. Après une mise en ordre des entreprises de production et de transformation des aliments, la qualité des 525 espèces de produits alimentaires regroupés en 28 catégories a été améliorée. La qualité des produits de consommation courante, en particulier, a connu une élévation sensible. Selon les statistiques, les dix catégories de produits alimentaires les plus consommés sont : les huiles comestibles, la graisse et ses produits dérivés ; les boissons alcoolisées ; les produits aquatiques ; les produits céréaliers ; les boissons non alcoolisées ; la viande ; les produits laitiers ; les assaisonnements ; l'amidon et ses produits dérivés ; le sucre. Lors des contrôles sur échantillon au cours du premier semestre de 2007, le taux de conformité des produits aquatiques a été de 85%, et celui des neuf autres catégories a dépassé 90% ; le taux de conformité de la viande a même atteint 97,6%.
C. La prédominance des aliments de bonne qualité sur le marché
Avec le développement du secteur alimentaire, la croissance progressive de l'ampleur des entreprises et la concentration croissante de la production, la qualité des produits alimentaires des entreprises grandes et moyennes s'améliore de jour en jour. En 2006, le chiffre des ventes des 100 plus grandes entreprises alimentaires représentait 24,9% du total sectoriel ; celui des 10 plus grandes entreprises de produits laitiers occupait 54,7% du total catégoriel ; la production des 10 plus grandes entreprises de boissons non alcoolisées atteignait 39,5% de la production catégorielle ; celle des 10 plus grandes entreprises de sucre, 43,6% de la catégorie ; la capacité de production et le volume de vente des 50 plus grandes entreprises de viande représentaient 70% de la catégorie ; les 8 groupes de brasserie d'une capacité de production supérieure à un million de kilolitres occupaient 57% de la production totale nationale ; les 10 plus grandes entreprises de vin, 62,1% de la production totale sectorielle ; les trois plus grandes entreprises de nouilles instantanées occupaient 76% des parts de marché national.
2. L'amélioration régulière de la sécurité sanitaire des produits alimentaires
A. La croissance rapide des produits alimentaires de marque, sûrs et de bonne qualité
La part de marché des produits alimentaires de bonne qualité et de marque s'accroît progressivement. La normalisation agricole, qui ne cesse de se renforcer, a permis aux paysans de changer les modes de croissance de leurs revenus, et à l'agriculture d'améliorer ses modes de production. Les produits alimentaires bio, verts et organiques constituent le corps principal des produits exportés, et leur proportion atteint 90%. Ces cinq dernières années, l'exportation des aliments verts s'est accrue à un rythme annuel supérieur à 40%, et plus d'une quarantaine de pays ont approuvé les produits verts chinois. A l'heure actuelle, on compte en Chine 28 600 produits alimentaires bio et 24 600 origines certifiées d'une superficie totale de 21,07 millions d'hectares ; 14 339 produits de 5 315 entreprises, qui produisent 72 millions de tonnes sur 10 millions d'hectares d'origine certifiée, et utilisent le logo des produits verts ; 2 647 produits de 600 entreprises, qui produisent 19,56 millions de tonnes sur 3,11 millions d'hectares d'origine certifiée, et utilisent le logo des produits organiques ; on a dénombré 539 zones pilotes de normalisation agricole d'échelon national, 100 districts (ou fermes) pilotes de normalisation agricole, et 3 500 zones pilotes de normalisation agricole d'échelon provincial, ce qui a favorisé une superficie totale de 33,33 millions d'hectares d'origine certifiée.
B. L'augmentation continue du taux de conformité des produits alimentaires
Selon les résultats de contrôle effectué au premier semestre de 2007, le taux de conformité aux normes de résidus d'insecticides dans les légumes a été de 93,6% ; celui de résidus de clenbuterol et de sulfonamides dans les produits d'origine animale, respectivement de 98,8% et de 99,0% ; celui de chloramphénicol dans les produits aquatiques, de 99,6% ; celui de métabolite de nitrofurazone dans les produits aquatiques, de 91,4% ; celui de résidus médicamenteux dans les régions productrices, de plus de 95%.
3. Le haut niveau de l'import-export des produits alimentaires
La Chine est un grand pays d'import-export de produits alimentaires. L'importation et l'exportation de ses produits ne cessent de croître depuis plusieurs années. En 2006, le montant d'import-export des produits alimentaires chinois (blé, maïs, soja et d'autres céréales non compris) a été de 40,448 milliards de dollars US, soit une croissance annuelle de 21,45%.
A. La sécurité sanitaire des produits alimentaires exportés a été assurée
En 2006, la Chine a exporté 24,173 millions de tonnes de produits alimentaires, soit un montant de 26,659 milliards de dollars, ce qui représente une croissance annuelle respective de 13,29% et de 16,0% ; les dix catégories ayant le montant d'exportation le plus important sont : les produits aquatiques, les produits aquatiques finis, les légumes, les conserves, les jus de fruits et les boissons non alcoolisées, les produits céréaliers, les assaisonnements, les produits de viande de volaille, les boissons alcoolisées, la viande de bétail et les tripes.
Les produits alimentaires chinois ont été exportés dans plus de 200 pays ou régions dont les dix pays ou régions les plus gros importateurs sont : le Japon, les Etats-Unis, la République de Corée, Hongkong, la Russie, l'Allemagne, la Malaisie, les Pays-Bas, l'Indonésie, la Grande-Bretagne.
Depuis plusieurs années, le taux de conformité des produits alimentaires exportés de Chine se maintient à plus de 99%. Selon les statistiques, en 2006 et au premier semestre de 2007, la Chine a exporté aux Etats-Unis 94 000 et 55 000 lots de produits alimentaires. Seuls 752 et 477 lots ont été jugés non conformes aux normes. Le taux de conformité a été respectivement de 99,2% et de 99,1%. Les exportations vers l'Union européenne ont été de 91 000 et 62 000 lots. 91 et 135 lots n'étaient pas conformes aux normes. Le taux de conformité était respectivement de 99,9% et de 99,8%. Le Japon est le plus gros importateur de produits alimentaires chinois. Le 20 juillet 2007, le ministre japonais de la Santé, du Travail et du Bien-être a publié un rapport de statistiques sur le contrôle des produits alimentaires importés en 2006, selon lequel les produits alimentaires chinois ont subi le plus de contrôles sur échantillon, soit 15,7%, et ont obtenu le taux de conformité le plus élevé, soit 99,42%, suivis par ceux de l'Union européenne (99,38%) et des Etats-Unis (98,69%). Les produits alimentaires consommés dans la région administrative spéciale de Hongkong viennent principalement de la partie continentale de la Chine. Les deux grands contrôles sur échantillon effectués au premier semestre de 2007 par le département de l'alimentation et de l'hygiène environnementale de Hongkong ont prouvé que le taux de conformité des produits alimentaires à Hongkong était respectivement de 99,2% et de 99,6%.
B. La sécurité sanitaire des produits alimentaires importés reste stable
En 2006, la Chine a importé 20,273 millions de tonnes de produits alimentaires, soit un montant de 13,396 milliards de dollars US, ce qui représente une croissance annuelle respective de 7,94% et de 25,11%. Les dix catégories dont le montant est le plus important sont : les huiles végétales, les produits aquatiques, les céréales, le sucre, les produits laitiers, les boissons alcoolisées, le tabac et ses produits dérivés, la viande de volaille et les tripes, les oléagineux, et les produits céréaliers.
Les produits alimentaires importés par la Chine proviennent de 143 pays ou régions dont les dix premiers pays en terme de montant sont : la Malaisie, la Russie, les Etats-Unis, l'Indonésie, l'Argentine, la Thaïlande, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, le Brésil, et la France.
La sécurité sanitaire des produits alimentaires importés par la Chine se maintient à un niveau stable depuis plusieurs années. Aucun accident grave n'a eu lieu dans ce domaine. Selon la douane chinoise, le taux de conformité des produits alimentaires importés a été respectivement de 99,29% en 2004, de 99,46% en 2005, de 99,11% en 2006 et de 99,29% au premier semestre de 2007.
 



II. Le système et le travail de contrôle des aliments
Pour assurer la sécurité sanitaire des aliments, le gouvernement chinois a posé le principe du contrôle de bout à bout et l'idée directrice de donner la priorité à la prévention et au traitement à la source pour former une structure de contrôle caractérisée par la direction unifiée de tout le pays, la responsabilité des autorités locales, l'orientation et la coordination des départements intéressés, et l'action combinée des différentes parties. Selon la conjoncture nationale chinoise, le Conseil des Affaires d'Etat a promulgué, en 2004, la Décision du Conseil des Affaires d'Etat sur le renforcement du travail de contrôle de la sécurité sanitaire des aliments. Selon le principe de partage des tâches, le Conseil a adopté en mode principal le contrôle échelonné et comme mode subsidiaire le contrôle des variétés pour réajuster davantage les fonctions concernées des départements de contrôle de la sécurité sanitaire des aliments, et préciser les responsabilités. Selon cette Décision, le contrôle de la sécurité sanitaire des aliments a été divisé en quatre maillons et exercé respectivement par les départements de l'agriculture, du contrôle de la qualité, de l'administration industrielle et commerciale et de l'hygiène. Le département agricole est chargé du contrôle de la production des produits agricoles bruts ; le département de contrôle de la qualité, du contrôle de la qualité et de l'hygiène quotidienne de la fabrication et de la transformation des aliments; l'administration industrielle et commerciale, du contrôle de la distribution des aliments ; le département sanitaire, du contrôle de la consommation des aliments dans les restaurants et les cantines. Le département de contrôle des aliments et des produits pharmaceutiques est responsable du contrôle de l'ensemble et de la coordination organisationnelle de la sécurité sanitaire des aliments et de la poursuite en justice des grandes effractions et des abus en vertu de la loi ; le département du contrôle de la qualité est lui chargé du contrôle des produits agricoles et des aliments d'import- export. Les départements du contrôle de la sécurité sanitaire des aliments coopèrent étroitement en se répartissant les tâches, formant ainsi un système de contrôle strict et complet.
Le contrôle de la sécurité sanitaire des aliments étant une tâche dure et longue, il faut élaborer un plan à long terme en se basant sur l'actualité et remédier tant à la cause du mal qu'à ses manifestations extérieures pour établir et perfectionner un système de contrôle et un mécanisme aux effets durables. Le gouvernement chinois s'efforce de contrôler la qualité alimentaire à sa source et de perfectionner divers systèmes fondamentaux de contrôle des aliments pour renforcer le contrôle de la sécurité sanitaire des aliments.
1. Renforcer le travail concernant la sécurité sanitaire des produits agricoles
En 2001, la Chine a commencé à appliquer le Plan d'action des aliments bio et mis l'accent sur le contrôle des résidus de pesticides fortement toxiques dans les légumes et sur le contrôle du clenbuterol dans les produits d'élevage pour s'efforcer de résoudre les problèmes qui préoccupent la population comme l'emploi illégal et les résidus élevés de pesticides à haute toxicité et des médicaments vétérinaires. Elle a pris comme points cruciaux les additifs agricoles, la production des produits agricoles et l'accès au marché pour mettre en place un contrôle de bout à bout depuis les champs jusqu'au marché. Elle a placé le contrôle régulier en priorité pour renforcer la conscience de la qualité et promouvoir la mise en application de la responsabilité de gestion dans les différentes régions. Elle a pris la promotion de la normalisation comme support afin d'élever le niveau de la production et de la gestion des produits agricoles sûrs. A l'heure actuelle, le système de garantie de la qualité des produits agricoles se perfectionne de jour en jour, la capacité de contrôle augmente progressivement, le niveau de normalisation agricole s'élève considérablement, un mécanisme de travail intégrant les services, la gestion, le contrôle, la sanction et l'urgence, ayant pour but d'assurer la qualité des produits agricoles, est mis en place progressivement.
2. Etablir et appliquer strictement le système d'accès au marché des aliments de qualité
Le gouvernement chinois a établi, en 2001, le système d'accès au marché des aliments de qualité. Ce système comprend trois domaines : 1. Le système de licence de fabrication, ce qui signifie que les entreprises de fabrication et de transformation des aliments doivent remplir les conditions nécessaires pour assurer la qualité des aliments comme le contrôle de la qualité des matières premières, les équipements de fabrication, le processus de production, les normes des produits, les équipements et la capacité de contrôle, les conditions environnementales, la gestion de la qualité, le stockage et le transport, l'emballage et la marque, le personnel, etc. Elles ne peuvent fabriquer et vendre leurs produits qu'après avoir obtenu la licence de fabrication alimentaire. 2. Le système de contrôle forcé, ce qui signifie que les entreprises doivent s'acquitter de l'obligation judiciaire de ne vendre que des produits alimentaires certifiés conformes aux normes. 3. Le système de la marque d'accès au marché, ce qui signifie que les entreprises doivent déposer un label QS (Sécurité de qualité) sur leurs produits alimentaires conformes aux normes pour garantir la qualité. Selon le principe de l'application par étapes, au premier semestre de 2007, 107 000 licences de fabrication alimentaire ont été délivrées aux entreprises. Le taux de parts de marché des produits alimentaires des entreprises autorisées a dépassé les 90% des aliments similaires. Par ailleurs, le contrôle a été renforcé sur les entreprises ayant obtenu la licence de fabrication alimentaire. Fin juin 2007, 1 276 licences de fabrication alimentaire ont été retirées, rayées ou annulées. Selon le rythme d'obtention de la licence de fabrication des entreprises alimentaires, l'Administration générale du contrôle de la qualité, de l'inspection et de la quarantaine a publié les listes des entreprises de fabrication ayant obtenu la licence, affirmant que les aliments des entreprises sans licence et sans label QS ne pouvaient pas entrer sur le marché et avertissant les consommateurs de ne pas les utiliser.
3. Renforcer le contrôle sur échantillon des aliments par l'Etat
Un système de contrôle des aliments, constitué principalement par le contrôle sur échantillon, est appliqué par le gouvernement chinois. Depuis son établissement en 1985, ce système a été progressivement renforcé en mettant l'accent sur les problèmes importants. Sa validité est également élevée. Ces dernières années, l'accent a été mis sur le contrôle sur échantillon des aliments de consommation quotidienne comme les produits laitiers, la viande, le thé, les boissons, les céréales et l'huile. Les entreprises et ateliers des principales régions de production alimentaire ont fait l'objet des contrôles intensifiés sur les microbes, les additifs, les métaux lourds et d'autres indices sanitaires. Un contrôle de suivi a été entrepris à l'égard des petites entreprises dont la qualité des produits n'est pas stable. Grâce à la croissance des contrôles sur échantillon et à l'élargissement de la couverture de contrôle, l'objectif d'assainir tout un secteur en contrôlant un produit a été réalisé préliminairement. De 2006 au premier semestre de 2007, un contrôle sur échantillon a été exercé par l'Etat sur 11 104 lots de produits alimentaires de 7 880 entreprises. Par ailleurs, à l'égard des produits et des entreprises déclarées non conformes, découverts durant le contrôle sur échantillon, la rectification et la sanction ont été intensifiées. Premièrement, un système de communiqué est désormais strictement appliqué. 355 lots de produits de 355 entreprises, dont le problème de qualité des produits était très grave, ont été ainsi mis au grand jour. Par ailleurs, « les entreprises performantes, les produits de qualité et les bonnes marques » ont été largement indiqués dans la presse. Les produits « de grande marque » de 240 entreprises et ceux exemptés de contrôle d'Etat de 548 entreprises ont été bien accueillis par les consommateurs. Deuxièmement, un système de rectification est aussi strictement appliqué. Les entreprises dont les produits n'étaient pas conformes aux normes ont dû être rectifiées et réexaminées en temps voulu. Les entreprises non qualifiées après réexamen ont été sommées de cesser leur production pour une autre rectification. La licence d'exploitation des entreprises qui ne se conformaient toujours pas à la qualification a été retirée. Troisièmement, le système de sanction est strictement appliqué. Les entreprises qui avaient falsifié des produits, fait passer des produits de qualité insuffisante pour des produits de qualité ou fait passer le faux pour le vrai ont été sommées de cesser leur production. Leurs produits alimentaires illégalement fabriqués ont été confisqués. Dans des cas graves, elles ont été traduites devant la justice pour établir la responsabilité judiciaire des coupables.
4. Renforcer l'aménagement spécial des petits ateliers alimentaires
Les différences régionales et les différences entre les villes et les campagnes font que le contrôle des petits ateliers de production et de transformation des aliments est une tâche dure et longue en Chine. A l'heure actuelle, le contrôle de la qualité des aliments produits par les ateliers de moins de 10 personnes est le point essentiel et le plus difficile. A l'égard des ateliers qui s'occupent de la transformation des aliments traditionnels à bas risque, la Chine reste fidèle au principe de « contrôle, normalisation, orientation et faveur ». D'une part, elle a adopté les systèmes de fermeture, suspension, fusion et réorientation pour que les petits ateliers puissent remplir le plus vite possible les conditions d'accès au marché ; d'autre part, elle a renforcé les mesures de contrôle pour prévenir les accidents de sécurité alimentaire. Ces dernières années, un contrôle a été exercé sur les petites entreprises ou les petits ateliers dans quatre domaines : 1. La transformation des conditions fondamentales. Les petites entreprises ou les petits ateliers qui ne répondent pas aux exigences doivent cesser leur production ; 2. La limite de la sphère de vente. Les aliments fabriqués et transformés par les petits ateliers ne sont vendus que dans la division administrative des cantons. Ils ne peuvent pas être vendus dans les marchés et supermarchés en ville ; 3. La restriction de l'emballage. Avant l'obtention de la qualification d'accès au marché, les aliments des petits ateliers ne peuvent pas utiliser l'emballage correspondant, afin de prévenir l'infiltration précoce dans le marché ; 4. La garantie promise. Les petits ateliers doivent garantir de ne pas utiliser des matières premières non comestibles, de ne pas abuser des additifs, de ne pas prendre des aliments récupérés comme matières premières, de ne pas vendre leurs produits dans les marchés et supermarchés en ville ou hors de la région désignée. Leurs produits alimentaires doivent répondre à la demande de sécurité sanitaire fondamentale. Grâce à ces efforts, le taux de conformité des produits alimentaires des petits ateliers a atteint 70,4% en 2006. Fin juin 2007, 5 631 ateliers ont été supprimés, 8 814 ont été sommés de cesser la production, 5 385 ateliers ont répondu à la demande d'accès après rectification.
5. Mettre en application le système de responsabilité du contrôle local de la sécurité sanitaire des aliments
Un système de responsabilité du contrôle local de la sécurité sanitaire des aliments a été établi et mis en application. Le contenu de ce système de responsabilité est le suivant : Conformément à la détermination du personnel, des responsabilités, de la zone et de l'entreprise, l'inspecteur de la sécurité sanitaire des aliments du département de contrôle de la qualité est désigné pour aller travailler dans le bureau du canton et prendre la responsabilité du travail de contrôle concret des entreprises de fabrication et de transformation des aliments ; l'assistant de l'autorité du canton doit l'aider à développer le travail de contrôle de la qualité des aliments ; l'informateur social recueille et fournit des informations sur les activités illégales concernant la qualité des aliments. Les travailleurs désignés doivent pénétrer dans le village, le foyer et l'entreprise pour faire des enquêtes, établir des dossiers sur les entreprises de fabrication et de transformation alimentaires, élaborer un schéma de variation des entreprises, un plan de répartition du secteur alimentaire, un schéma de la mise en application de la responsabilité de contrôle et un tableau d'alerte de sécurité alimentaire afin d'appliquer un contrôle dynamique. Le responsable de l'autorité locale signe une lettre de responsabilités, l'entreprise tient ses engagements, le département de contrôle de la qualité rédige régulièrement un rapport. Fin juin 2007, 16 030 zones de responsabilité de la sécurité sanitaire des aliments ont été créées dans les 31 provinces, régions autonomes et municipalités relevant directement de l'autorité centrale. Les surveillants chargés de la sécurité sanitaire des aliments étaient au nombre de 25 346 personnes ; les assistants gouvernementaux engagés, au nombre de 72 474 personnes ; les informateurs sociaux engagés, au nombre de 106 573 personnes. En 2006, les départements de contrôle de la qualité aux divers échelons ont fait 900 000 tours d'inspection dans les entreprises de fabrication et de transformation des aliments.
6. Renforcer le contrôle dans le domaine de la distribution des aliments
La Chine a mis en application un projet destiné à préconiser la consommation verte, à former un marché vert et à ouvrir des passages verts. Le gouvernement a proposé un mode organisationnel et un mode d'exploitation de distribution moderne, et a développé énergiquement l'exploitation à la chaîne et la logistique. Elle a encouragé les entreprises à mettre en application la réception des marchandises, la réclamation systématique des justificatifs, l'établissement des comptes, la garantie de la qualité, et le système de responsabilité de la qualité des exploitants du marché. Un système de tour d'inspection a été appliqué ; le système de contrôle de la qualité des aliments, perfectionné ; un système de retrait, de rappel, de destruction et de publication des aliments non conformes aux normes, mis en application rigoureusement. La Chine a renforcé la gestion de l'abattage de la volaille et des animaux domestiques, brisé le monopole local et encouragé la distribution nationale des aliments de bonne qualité, de bonne réputation et de grande marque. Elle a perfectionné le système du service de transformation et de distribution des aliments dans les communautés résidentielles, renforcé la gestion de l'usage des logos de sécurité et de l'emballage des aliments, lutté contre la falsification de l'emballage, des logos et des marques.
7. Renforcer le contrôle de la sécurité sanitaire des aliments dans le maillon de consommation comme la restauration
L'hygiène dans la restauration est un maillon important de la sécurité sanitaire des aliments. Le travail du gouvernement chinois sur le contrôle de l'hygiène dans la restauration est le suivant : 1. Le gouvernement chinois a renforcé le contrôle de l'hygiène dans la restauration, élaboré et mis en application les Critères hygiéniques des restaurants et des cantines, et appliqué le système de gestion sur la quantification du contrôle de la sécurité sanitaire des aliments ; 2. Il a poussé les restaurants et les cantines à appliquer le système de gestion sur la quantification du contrôle de la sécurité sanitaire des aliments, à perfectionner et renforcer le contrôle des matières polluantes alimentaires et l'édification du système de contrôle sur les intoxications alimentaires ; 3. Il a renforcé la lutte contre les activités illégales et criminelles, a porté devant la justice des infractions importantes et les a rendues publiques. Selon les statistiques, les départements sanitaires ont examiné, en 2006, 2,04 millions de restaurants et cantines des écoles, enquêté sur 45 000 cas suspects de fabrication et d'exploitation illégales des aliments, et interdit la production et l'exploitation de 25 000 unités sans certificat d'hygiène ; 4. Il a renforcé le travail sanitaire des écoles et procédé à un examen spécial sur l'hygiène alimentaire, la pureté de l'eau potable, la prévention et le traitement des maladies infectieuses dans les écoles de l'ensemble du pays pour prévenir les intoxications alimentaires et les maladies infectieuses intestinales ; 5. Il a fait l'évaluation des risques alimentaires et publié des informations de pré-alerte et d'évaluation sur la sécurité sanitaire des aliments.
8. Prendre des sanctions plus sévères dans le domaine de la sécurité sanitaire des aliments
Pour régler le problème des aliments falsifiés et de mauvaise qualité dans certaines régions, la Chine a déclenché une action de sanction. Elle a mis en application le programme Baiqianwan destiné à lutter contre la falsification alimentaire dans une centaine de régions, un millier de districts et dix mille entreprises. Dans ces régions, centres ou points de transformation déterminés, elle a adopté les mesures suivantes : établir un réseau de contrôle sur la sécurité sanitaire des aliments, renforcer l'édification des forces techniques de norme et de contrôle et les services techniques à l'égard des entreprises, promouvoir l'organisation des associations du secteur alimentaire et intensifier l'application de la loi et la lutte contre la falsification, réglant ainsi un certain nombre de problèmes alimentaires dans certaines régions. Par ailleurs, les départements de l'administration industrielle et commerciale et du contrôle de la qualité ont intensifié de façon constante l'application de la loi et la lutte contre la falsification alimentaire. Ils ont pris la garantie de la qualité des aliments comme fil conducteur, mis l'accent sur la source de fabrication et de transformation des aliments, organisé des opérations spéciales d'application de la loi et de lutte contre la falsification et condamné sévèrement les activités illégales comme l'utilisation de matières premières non comestibles dans les aliments et l'usage excessif d'additifs alimentaires d'une part, et les ateliers clandestins de fabrication des aliments falsifiés et de mauvaise qualité d'autre part. En 2006, les départements de contrôle de la qualité ont révélé 49 000 cas d'infraction et confisqué les aliments falsifiés et de mauvaise qualité d'une valeur de 450 millions de yuans. Durant l'aménagement spécial de la sécurité sanitaire des aliments des départements de l'administration industrielle et commerciale, 5,6 millions de personnes ont inspecté 16 000 marchés alimentaires clés et 10,4 millions d'exploitants alimentaires, fait fermer 151 800 entreprises sans permis, retiré la licence d'exploitation de 4 629 exploitants, enquêté sur 68 000 cas de fabrication et de vente d'aliments falsifiés et de mauvaise qualité, porté 48 cas devant la justice et retiré 15 500 tonnes d'aliments non conformes aux normes.
9. Renforcer l'édification du mécanisme de pré-alerte de risque et de réaction rapide
Un système de pré-alerte et de réaction rapide concernant la sécurité sanitaire des aliments a été établi dans l'ensemble du pays pour renforcer le contrôle des risques dans la fabrication, la transformation, la distribution et la consommation des aliments. La découverte, l'alerte, le contrôle et le traitement immédiats du problème de sécurité sanitaire des aliments ont été préliminairement réalisés grâce au recueil et à l'analyse des informations sur la sécurité sanitaire des aliments. Une série de mécanismes efficaces de réaction rapide a été établie, englobant le recueil des informations, leur analyse, la pré-alerte et la réaction immédiate face à une situation à risque, réalisant ainsi le rapport immédiat, l'intervention rapide, le jugement exact et le traitement efficace.
10. Etablir et perfectionner le système de rappel des aliments
Ce système, qui comprend le rappel autonome et le rappel forcé, exige que les entreprises de fabrication et de transformation des aliments assument la responsabilité de cesser immédiatement la production et la vente des aliments dangereux et de prendre l'initiative de rappeler leurs produits en question. Si les producteurs cachent à dessein le danger sanitaire des aliments et ne s'acquittent pas de l'obligation de rappel ou si par leur faute ils aggravent le préjudice concernant la sécurité sanitaire des aliments, ils seront forcés de rappeler leurs produits. Ces dernières années, durant le contrôle sur échantillon des aliments et l'examen de l'application de la loi, l'Administration générale du contrôle de la qualité, de l'inspection et de la quarantaine a intensifié le rappel des aliments possédant un fort danger potentiel de sécurité comme par exemple la découverte de microbes pathogènes, la pollution chimique et l'utilisation des matières premières non comestibles. Elle a également retiré la licence de production des entreprises alimentaires qui avaient provoqué de graves conséquences sanitaires, réduisant le danger apporté par les aliments suspects et sauvegardant efficacement la santé des consommateurs.
11. Renforcer l'édification du système de loyauté
Le gouvernement chinois, qui attache une grande importance à l'édification du système de loyauté dans le domaine de la sécurité sanitaire des aliments, a établi préliminairement des dossiers de loyauté sur les entreprises alimentaires et des tableaux d'honneur et de déshonneur des entreprises alimentaires, et a fait jouer le rôle des chambres de commerce et des associations professionnelles pour promouvoir l'autodiscipline dans le secteur alimentaire. Une politique d'assistance aux entreprises performantes a été mise en application avec vigueur ; des moyens politiques, administratifs et économiques ont également été mis en place pour encourager les entreprises qui s'attachent à la réputation et à la loyauté. Tout cela est destiné à constituer un environnement de loyauté dans le domaine de la sécurité sanitaire des aliments, à créer une culture de loyauté en la matière, et à renforcer la conscience de toute la société sur la loyauté. Le gouvernement chinois a perfectionné progressivement le mécanisme de fonctionnement de ce système et mis en jeu la fonction du système de loyauté concernant la sécurité sanitaire des aliments pour normaliser, guider et contrôler le travail de la sécurité sanitaire. Il a renforcé l'édification des dossiers de loyauté sur la sécurité sanitaire des aliments des entreprises, mis en application le contrôle par catégories de loyauté de la sécurité sanitaire des aliments, mis l'accent sur l'établissement d'un système informatique des dossiers des producteurs et exploitants alimentaires et sur la mise en place d'une banque de données par catégories de loyauté de ceux-ci, le gouvernement a également recueilli largement des informations concernant l'accès au marché des producteurs et exploitants alimentaires, des informations de contrôle sur la sécurité sanitaire des aliments et des informations de réclamation et de dénonciation des consommateurs pour se procurer des données précises et exercer un contrôle efficace. Ces dernières années, la Chine a adopté toutes les nouvelles techniques électroniques afin de permettre une consultation en ligne de la qualité des aliments et de discerner immédiatement, facilement, rapidement et efficacement le vrai du faux. Tout cela a protégé les intérêts des consommateurs, condamné la falsification et la production d'aliments de mauvaise qualité, et encouragé la loyauté des entreprises.
Depuis plusieurs années, la Chine a accru les variétés des aliments, augmenté leur production et amélioré leur qualité, ce qui a permis de répondre à la demande croissante des consommateurs, d'élever le niveau de vie de la population et ce qui a promu également le développement de l'économie nationale. Cependant, le gouvernement chinois est conscient qu'il existe encore des problèmes sur la sécurité sanitaire des aliments en Chine, du fait du niveau de développement encore limité. Désormais la Chine centrera son action sur la lutte contre les activités illégales suivantes : utiliser des matériaux de mauvaise qualité et bâcler le travail durant la production et la transformation des produits, falsifier des produits, faire passer une contrefaçon pour un article original, utiliser des matières premières non comestibles et avariées dans la transformation des produits, fabriquer des produits non conformes aux normes et abuser des additifs, tout ceci dans le but d'augmenter sans cesse le niveau de garantie de la sécurité sanitaire des aliments en Chine.
 



III. Le contrôle des aliments importés et destinés à l'exportation
1. Le contrôle des aliments importés
Au bout de plusieurs années de recherche et d'expériences, la Chine a établi une série de systèmes de contrôle et de mesures de garantie sur la sécurité sanitaire des aliments importés, assurant ainsi la sécurité sanitaire des aliments importés.
– Un système scientifique de gestion des risques. Conformément à l'accord sanitaire et phytosanitaire (SPS) de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) et aux conventions internationales, le gouvernement chinois, en vue d'éviter tout risque éventuel, applique un système de contrôle de qualité, de quarantaine et d'accès au marché sur les aliments importés à haut risque comme la viande et les légumes. Ce système comprend : l'analyse des risques sur les aliments à haut risque exportés vers la Chine ; la conclusion de protocoles de contrôle de qualité et de quarantaine avec les autorités compétentes des pays exportateurs en ce qui concerne les aliments dont les risques sont moyens ; l'inscription sanitaire des entreprises productrices étrangères ; l'examen et la ratification de l'entrée et de la quarantaine des aliments d'origine animale ou végétale. Dans le cas d'une épidémie animale ou végétale ou d'un problème grave concernant la sécurité sanitaire alimentaire dans un des pays exportateurs, la Chine prendra immédiatement des mesures appropriées pour éviter les risques éventuels, en suspendant par exemple l'importation des aliments susceptibles d'être infectés.
– Un système strict de contrôle de qualité et de quarantaine. Les aliments importés une fois arrivés au port, les services de contrôle de la qualité et de quarantaine à l'entrée et à la sortie du territoire les inspectent conformément à la loi. Seuls les aliments conformes aux normes sont autorisés à entrer sur le sol chinois. La douane du débarquement des marchandises, se basant sur l'autorisation délivrée par les services de contrôle de la qualité et de quarantaine, procède aux formalités de vérification et de laissez-passer des aliments importés. Après quoi, ces aliments pourront être vendus sur le marché chinois. Si des problèmes d'hygiène ou de sécurité sanitaire sont découverts au cours du contrôle, des mesures appropriées seront prises immédiatement en vertu de la loi. En 2006, les services de contrôle de la qualité et de quarantaine à l'entrée et à la sortie du territoire ont découvert 2 458 lots d'aliments importés de qualité insuffisante. Pendant le premier semestre de 2007, ils en ont découvert 896 lots. Tous ces aliments ont été retournés, détruits ou destinés à d'autres usages en vertu de la loi, ce qui a assuré la sécurité sanitaire des aliments importés et entrés sur le marché chinois.
– Un système perfectionné de surveillance de la sécurité sanitaire. Lors du contrôle de qualité et de quarantaine sur les aliments importés conformément à la loi, l'accent est mis sur la surveillance des aliments à haut risque, des marchandises et des aliments sujets à beaucoup de problèmes lors du contrôle au port. Si ces aliments importés présentent des problèmes graves ou répétés, on lance alors une pré-alerte, et des mesures strictes de contrôle sont adoptées, telles que l'augmentation de la proportion de prélèvement d'échantillons, l'augmentation des articles d'examen et la suspension de l'importation.
– Un système strict de combat contre l'importation illégale. Un mécanisme coopératif des contrôles douaniers a été établi par l'Administration générale du contrôle de la qualité, de l'inspection et de la quarantaine et l'Administration générale des douanes, afin de combattre conjointement l'importation illégale des aliments. En 2006, le gouvernement chinois et la Commission européenne ont conclu les Dispositions entre la Chine et l'Union européenne prévues pour la coopération dans le combat conjoint contre l'importation et l'exportation illégales des aliments. Il est explicité dans ces dispositions que les deux parties, au moyen de la communication mutuelle d'informations, du développement de coopérations techniques, de la visite mutuelle d'experts et de luttes spéciales conjointes, combattent conjointement l'importation et l'exportation illégales des aliments, telles que la fraude, l'introduction secrète, le transit illégal et la contrebande. En 2006 et au premier semestre de 2007, parmi tous les aliments importés illégalement et saisis, le total des viandes s'est élevé à 12 292 tonnes.
2. Le contrôle des aliments destinés à l'exportation
Suivant le principe consistant à « concentrer l'effort sur la prévention, exercer un contrôle dès la source et surveiller tout le processus », le gouvernement chinois a établi et perfectionné un système de gestion de la sécurité sanitaire des aliments destinés à l'exportation, ayant pour contenu principal « un mode, dix systèmes ».
Ce mode désigne le mode de gestion de la production des aliments destinés à l'exportation, incluant l'entreprise, le centre de production et la normalisation. Ce mode, qui correspond à la situation nationale chinoise et à la réalité des aliments destinés à l'exportation, est une garantie importante de la qualité des aliments destinés à l'exportation, et la seule voie à suivre pour les entreprises au développement intensifié, internationalisé et de grande envergure. Au bout de plusieurs années d'efforts inlassables, ce mode a été réalisé pour l'essentiel pour les principaux aliments chinois destinés à l'exportation, en particulier les aliments à haut risque comme la viande, les produits aquatiques et les légumes.
Les dix systèmes comprennent les trois systèmes de contrôle dès la source (système d'inscription au contrôle de qualité et à la quarantaine des centres de culture et d'élevage, système de surveillance des épidémies, et système de contrôle des résidus de produits vétérinaires et d'insecticides), les trois systèmes de contrôle dans l'usine (système de l'inscription sanitaire, système de gestion par catégorie d'entreprises, et système de stationnement d'agents chargés du contrôle de qualité et de quarantaine envoyés dans les grandes entreprises productrices et exportatrices des aliments à haut risque), les trois systèmes de contrôle des produits (système du contrôle de qualité et de la quarantaine obligatoires sur les aliments destinés à l'exportation, système de la traçabilité qualitative et du rappel des produits de qualité insuffisante, et système de pré-alerte et de réaction immédiate), et enfin le système de loyauté (système de tableaux d'honneur et de déshonneur des entreprises de fabrication d'aliments destinés à l'exportation).
– Renforcer le contrôle dès la source pour la culture et l'élevage. En vue de contrôler d'une manière efficace le risque des épidémies animale et végétale et les résidus d'insecticides et de médicaments vétérinaires, et de garantir dès la source la sécurité sanitaire et la traçabilité des aliments, les services de contrôle de la qualité et de quarantaine à l'entrée et à la sortie du territoire ont mis en place l'inscription systématique des matières premières destinées à la production des aliments d'exportation sujettes aux risques d'épidémies ou de résidus d'insecticides et de médicaments vétérinaires. Seules les matières premières des plantations et des fermes d'élevage dont l'inscription est admise par les autorités compétentes sont autorisées à être transformées en aliments destinés à l'exportation ; toutes les matières premières dont l'inscription a été admise sont listées sur le site Internet de l'Administration générale du contrôle de la qualité, de l'inspection et de la quarantaine. A l'heure actuelle, les fermes d'élevage dont l'inscription a été admise sont au nombre de 6 031, et les centres de culture s'étendent sur 380 000 hectares. Le gouvernement a intensifié la surveillance, la prévention et le contrôle des épidémies dans les fermes inscrites auprès des autorités compétentes ; la gestion des produits mis dans l'agriculture a été renforcée ; le système de surveillance des résidus d'insecticides et de médicaments vétérinaires a été mis strictement en application, si bien que les épidémies et les résidus d'insecticides et de médicaments vétérinaires dans les fermes inscrites ont été contrôlés de manière efficace. Ces dernières années, pendant l'épidémie de la grippe aviaire s'étendant à l'échelle mondiale, aucune ferme d'élevage soumise à la gestion des inscriptions n'a été touchée.
– Renforcer le contrôle des entreprises de fabrication alimentaire. La Chine a mis en application le système d'inscription sanitaire pour toutes les entreprises de fabrication d'aliments destinés à l'exportation. Seules les entreprises dont l'inscription sanitaire a été admise auprès des autorités compétentes sont autorisées à fabriquer et transformer les aliments destinés à l'exportation. Actuellement, le nombre d'entreprises dont l'inscription sanitaire a été admise auprès des autorités compétentes s'élève à 12 714. Parmi celles-ci, 3 698 ont été approuvées par les services de contrôle de la qualité et de quarantaine à l'entrée et à la sortie du territoire en ce qui concerne le système HACCP (analyse des dangers et maîtrise des points critiques). Ces services, répartis dans différentes régions du pays, exercent de façon concertée un contrôle régulier des entreprises de production et de transformation dont l'inscription a été admise auprès des autorités compétentes, et ce afin de garantir que les matières premières proviennent de fermes de culture et d'élevage déjà inscrites, et que la production et la transformation se conforment aux exigences en la matière. En ce qui concerne les grandes entreprises de fabrication d'aliments à haut risque destinés à l'exportation comme la viande, les services de contrôle de la qualité et de quarantaine à l'entrée et à la sortie du territoire, en cas de besoin, y accréditent leurs agents pour que ceux-ci surveillent les entreprises sur place. La loi exige également de mettre, sur l'emballage des aliments destinés à l'exportation, une étiquette ou un label de traçabilité conforme aux exigences, afin de garantir la traçabilité des produits et le rappel des produits défectueux.
– Renforcer le contrôle de qualité et la quarantaine avant l'exportation des aliments. Conformément à la loi chinoise, tous les aliments destinés à l'exportation ne peuvent être exportés qu'après avoir été jugés de qualité suffisante par les services de contrôle de la qualité et de quarantaine ; la douane de sortie, en se basant sur cette autorisation réservée aux marchandises à exporter et délivrée par les services de contrôle de la qualité et de quarantaine, procède aux formalités de contrôle et de laissez-passer des aliments destinés à l'exportation. Pour les aliments destinés à l'exportation et considérés comme étant de qualité suffisante, les services de contrôle de la qualité et de quarantaine à l'entrée et à la sortie du territoire dressent un certificat sanitaire, si les pays importateurs l'exigent, pour attester que ces aliments sont qualifiés à l'issue de leur contrôle, et indiquent les informations de traçabilité nécessaires comme le nom des entreprises de fabrication, leur adresse, le numéro de leur inscription sanitaire, les dates de fabrication et d'exportation, les ports de départ et d'arrivée. Les aliments une fois arrivés au port de départ, les services de contrôle de la qualité et de quarantaine les examinent encore une fois pour voir si les aliments sont en bon état et s'ils sont identiques à leurs documents justificatifs, ceci afin de garantir la traçabilité des aliments.
– Renforcer l'édification du système de loyauté des entreprises exportatrices. Le système de garantie de qualité et celui des tableaux d'honneur et de déshonneur des entreprises exportatrices ont globalement été mis en application pour renforcer la conscience de l'entreprise sur la qualité de ses produits et encourager les entreprises à mettre en place un bon mécanisme d'auto-gestion, d'auto-restriction et d'exploitation honnête. Les entreprises dont le système de l'auto-maîtrise est complet et efficace, qui jouissent d'une bonne image loyale, qui sont en mesure de contrôler d'une manière efficace les risques sécuritaires de leurs produits, et qui ont une bonne réputation dans les pays importateurs, sont classées dans la « liste des bonnes entreprises », et se voient accorder des politiques préférentielles d'encouragement. Pour les entreprises exportatrices qui sont blâmées par les pays ou territoires importateurs pour avoir enfreint gravement les règlements qualitatifs ou pour avoir échappé au contrôle de qualité et à la quarantaine, et qui ont escroqué les services de contrôle de la qualité et de quarantaine, parallèlement aux sanctions prévues, sont classées dans la « liste des entreprises ayant enfreint le règlement ». Cette liste est publiée sur un site Internet afin de pousser les entreprises exportatrices à intensifier leur conscience d'auto-restriction. Actuellement, 55 entreprises sont classées dans la « liste des entreprises ayant enfreint le règlement ».
Depuis plusieurs années, les départements du contrôle de qualité, des affaires commerciales, de la douane, de l'administration industrielle et commerciale, et des affaires fiscales ont coopéré étroitement pour élever continuellement le niveau de sécurité sanitaire des aliments chinois destinés à l'exportation, et avec des aliments de qualité, délicieux et bon marché, ont satisfait la demande des consommateurs chinois et étrangers. Toutefois, il existe des cas où un petit nombre d'entreprises, au mépris des lois, des règles, des normes et des stipulations de la Chine et des pays importateurs, et au moyen de la fraude et de la falsification, ont floué le contrôle de la qualité et la quarantaine, et ont réalisé des exportations par des canaux illégaux. Ainsi, certains aliments frauduleux, contrefaits et non conformes aux normes ont pénétré le marché étranger. Le gouvernement chinois intensifie chaque jour davantage sa lutte pour empêcher fermement les aliments de qualité insuffisante de sortir du pays.
 



IV. La législation et le système de garantie technique concernant la sécurité sanitaire des aliments
1. Le perfectionnement de la législation concernant la sécurité sanitaire des aliments
A l'heure actuelle, la Chine a établi un système complet de lois et de règles sur la sécurité sanitaire des aliments, qui a posé des bases solides et fourni des conditions avantageuses à la garantie de la sécurité sanitaire des aliments, à l'augmentation du niveau de qualité et à la mise en ordre du commerce de l'import-export des aliments.
Les lois établies sont les suivantes : la Loi de la République populaire de Chine sur la qualité des produits, la Loi de la République populaire de Chine sur la normalisation, la Loi de la République populaire de Chine sur la métrologie, la Loi de la République populaire de Chine sur la protection des droits et intérêts des consommateurs, la Loi de la République populaire de Chine sur la sécurité sanitaire des produits agricoles, le Code pénal de la République populaire de Chine, la Loi de la République populaire de Chine sur l'hygiène alimentaire, la Loi de la République populaire de Chine sur le contrôle des marchandises importées et destinées à l'exportation, la Loi de la République populaire de Chine sur la quarantaine animale et végétale à l'entrée et à la sortie du pays, la Loi de la République populaire de Chine sur le contrôle sanitaire aux frontières, la Loi de la République populaire de Chine sur la prophylaxie des épidémies animales, etc.
Les règlements administratifs comprennent : les Stipulations particulières du Conseil des Affaires d'Etat sur le contrôle et la gestion de la sécurité sanitaire des aliments, les Règlements de la République populaire de Chine sur la gestion de la licence des produits industriels, les Règlements de la République populaire de Chine sur la certification et l'accréditation, les Règlements relatifs à l'application de la Loi de la République populaire de Chine sur le contrôle des marchandises importées et destinées à l'exportation, les Règlements relatifs à l'application de la Loi de la République populaire de Chine sur la quarantaine animale et végétale à l'entrée et à la sortie du pays, les Règlements de la République populaire de Chine sur la gestion des médicaments vétérinaires, les Règlements de la République populaire de Chine sur la gestion des pesticides, les Règles de la République populaire de Chine sur l'origine des marchandises destinées à l'exportation, les Règlements relatifs à l'application de la Loi de la République populaire de Chine sur la normalisation, les Mesures de sanction et de suppression des exploitations sans permis, les Règlements sur la gestion des fourrages et des additifs de fourrage, les Règlements sur la gestion de la sécurité des produits agricoles transgéniques, les Règlements de la République populaire de Chine sur la gestion d'import-export des animaux et des plantes menacés de disparition, etc.
Les mesures départementales comprennent : les Règles détaillées sur la surveillance et la gestion de la sécurité sanitaire des entreprises alimentaires (à titre d'essai), les Mesures d'application des Règlements de la République populaire de Chine sur la gestion de la licence des produits industriels, les Mesures sur la gestion de la licence sanitaire des aliments, les Mesures sur la gestion hygiénique des additifs alimentaires, les Mesures sur le contrôle et la quarantaine de la viande à l'entrée et à la sortie du pays, les Mesures sur le contrôle et la quarantaine des produits aquatiques à l'entrée et à la sortie du pays, les Mesures sur la gestion de la sécurité sanitaire des aliments dans la distribution, les Mesures sur la gestion de la sécurité à l'origine des produits agricoles, les Mesures sur la gestion de l'emballage et des logos des produits agricoles, les Règles sur l'inscription sanitaire des entreprises de fabrication d'aliments destinés à l'exportation, etc.
2. Le renforcement progressif de la normalisation concernant la sécurité sanitaire des aliments
La Comission nationale de la normalisation est chargée des affaires de normalisation alimentaire en Chine. Les départements concernés du Conseil des Affaires d'Etat sont responsables de la normalisation alimentaire de leur propre département et secteur. Les normes nationales de sécurité sanitaire des aliments sont rédigées par les départements concernés et sont établies, vérifiées, numérotées, ratifiées et promulguées de façon unifiée par la Comission nationale de la normalisation. Récemment, a pris forme en Chine un système de normes de sécurité sanitaire des aliments assez complet, bien structuré et assorti, avec toutes les catégories. Les normes de la sécurité sanitaire des aliments comprennent l'environnement d'origine des produits agricoles, la qualité de l'eau d'irrigation, les règles de l'usage rationnel des produits utilisés dans l'agriculture, les règlements sur la quarantaine animale et végétale, les règlements d'exploitation agricole, la teneur en pesticides, médicaments vétérinaires, matières polluantes et microbes dangereux dans les aliments, l'usage des additifs alimentaires, l'hygiène des matières d'emballage alimentaire, les aliments particuliers, l'étiquette et les logos des aliments, la gestion et le contrôle du processus de la production alimentaire, les moyens de contrôle des aliments, etc. Ces normes concernent les produits agricoles et les aliments de transformation comme les graines, les oléagineux, les fruits, les légumes et leurs produits dérivés, le lait et les produits laitiers, la viande, la volaille, les œufs et leurs produits dérivés, les produits aquatiques, les boissons, l'alcool, les assaisonnements, les aliments pour bébé, et couvrent tous les maillons, de la production à la consommation en passant par la transformation et la distribution. A l'heure actuelle, la Chine a promulgué plus de 1 800 normes nationales et 2 900 normes sectorielles sur la sécurité sanitaire des aliments, dont 634 normes nationales obligatoires.
Afin de résoudre les problèmes de recoupement et de répétition entre les normes de sécurité sanitaire des aliments, 1 800 normes nationales, 2 500 normes sectorielles, 7 000 normes régionales et 140 000 normes internes des entreprises ont été réexaminées, 530 normes nationales et sectorielles ont été annulées. Par ailleurs, l'établissement et la révision des normes ont été renforcés, 2 460 normes nationales et sectorielles ont été révisées, 200 normes nationales ont été établies, 280 normes nationales ont été posées en projet. La diffusion et l'application des normes ont été renforcées pour que toutes les entreprises alimentaires exécutent strictement ces normes.
3. L'établissement fondamental du système de certification et d'accréditation alimentaires
La Commission nationale de certification et d'accréditation dirige, contrôle et harmonise de façon unifiée les affaires de certification et d'accréditation ; elle se charge de la mise en ordre et de la normalisation du marché de certification ; la certification et l'accréditation des aliments et des produits agricoles connaissent une gestion unifiée, une opération normalisée et une application coordonnée ; un système de certification et d'accréditation des aliments et des produits agricoles « depuis les champs jusqu'à la table » a été établi. La certification couvre les produits de fourrage, les bonnes méthodes de production agricole (GAP), les produits agricoles bio, les produits organiques, la qualité des aliments, l'analyse des dangers et la maîtrise des points critiques (HACCP), le marché vert, etc. Maintenant, la Chine se classe parmi les dix premiers pays du monde, avec une superficie certifiée des produits organiques de 2,03 millions d'hectares ; la certification des bonnes méthodes de production agricole (GAP) a déjà été mise à l'essai dans 286 entreprises exportatrices et centres modèles de normalisation agricole de 18 provinces ; 2 675 entreprises alimentaires ont obtenu le certificat HACCP ; 28 600 produits agricoles bruts ont obtenu le certificat de produits agricoles bio ; la certification des produits de fourrage, des boissons alcoolisées et du marché vert a fait des progrès. L'Etat renforce sans cesse le contrôle sur les produits et les entreprises certifiés, et augmente l'autorité et l'efficacité de la certification.
4. La constitution de l'armature du système d'examen et de contrôle de la sécurité sanitaire des aliments
Dans le domaine du contrôle des aliments en Chine, un certain nombre d'établissements ayant l'aptitude à l'examen et au contrôle alimentaires ont été créés. Un système d'examen et de contrôle de la sécurité sanitaire des aliments « ayant les établissements nationaux comme chef de file, ceux aux niveaux provincial et sectoriel pour partie principale, ceux aux niveaux municipal et du district pour partie complémentaire » a pris forme. L'augmentation de la capacité et du niveau de contrôle satisfait désormais l'application du contrôle de bout à bout, depuis l'environnement d'origine jusqu'à la consommation en passant par les produits utilisés, la production, la transformation, la conservation et la distribution. Tous les indices relatifs à la sécurité sanitaire des aliments, exigés par les normes nationales, sectorielles et internationales, peuvent être fournis. La Chine applique une certification des laboratoires alimentaires conformément aux conventions internationales et renforce les reconnaissances mutuelles des résultats, le partage des informations et les recherches adaptées afin d'obtenir des résultats scientifiques justes. Elle a approuvé l'aptitude d'un certain nombre d'établissements d'examen et de contrôle des aliments. 3 913 laboratoires de contrôle alimentaire ont obtenu la certification (de mesure), dont 48 sont des centres nationaux de contrôle de la qualité alimentaire et 35 des laboratoires alimentaires clés. La capacité et le niveau de contrôle de ces laboratoires sont relativement élevés. Dans le domaine de contrôle des aliments importés et destinés à l'exportation, un système de soutien technique de la sécurité sanitaire des aliments importés et destinés à l'exportation ayant les 35 laboratoires nationaux clés comme pilier a pris forme. La Chine possède 163 laboratoires de contrôle et de quarantaine des aliments importés et destinés à l'exportation, dotés de 10 000 instruments de précision. Les laboratoires de contrôle et de quarantaine des aliments importés et destinés à l'exportation emploient 1 189 techniciens qui s'occupent directement du contrôle de ces aliments. Les tranches d'âge et la répartition professionnelle sont optimales. Ces laboratoires font des examens sur 786 articles de la sécurité sanitaire notamment les résidus de pesticides et de médicaments vétérinaires, les additifs, les métaux lourds et toutes sortes de microbes pathogènes alimentaires. En 2006, la Chine comptait 323 centres de contrôle de la qualité des produits agro- alimentaires aux niveaux national et ministériel, et 1 780 établissements aux niveaux provincial et du district. Un système de contrôle de la qualité des produits agricoles a pris forme, caractérisé par la complémentarité des établissements aux niveaux national, provincial et du district, ce qui offre un soutien technique pour le renforcement du contrôle de la sécurité sanitaire des produits agricoles.
 



V. Les échanges et la coopération internationale dans le domaine de la sécurité sanitaire des aliments
Le gouvernement chinois fait grand cas du développement des relations de coopération amicale dans le domaine de la sécurité sanitaire des aliments avec d'autres pays ou régions, ainsi que des organisations internationales en charge. Il s'inspire de leurs expériences de gestion et de leurs techniques avancées pour améliorer globalement la qualité des aliments en Chine.
1. Renforcer les échanges et la coopération technique
En créant des conditions favorables, la Chine encourage et soutient la participation de ses experts techniques à toutes sortes de formations, de séminaires, d'échanges et d'analyses, et inversement, les experts étrangers sont toujours les bienvenus en Chine pour effectuer des visites, des études ou des formations. En prenant part aux activités organisées par l'OMS (Organisation mondiale de la Santé), la Chine a entrepris depuis 2001 une série de formations et d'échanges techniques concernant la sécurité sanitaire des aliments et l'accord SPS (accord sur l'application des mesures sanitaires et phytosanitaires) avec les Etats-Unis, l'Union européenne, l'Italie, le Canada, l'Allemagne, le Royaume-Uni, la Suisse, le Danemark, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, la Thaïlande, etc. En août 2006, la Chine a organisé pour les experts représentants de 14 pays du Sud Pacifique une formation sur la sécurité sanitaire des aliments. Par ailleurs, afin de s'informer le plus vite possible des exigences législatives des autres pays concernant les aliments, et de garantir la sécurité sanitaire des aliments destinés à l'exportation, la Chine a fait traduire en chinois les règlements sur les aliments des autres pays ou régions, tels que les Etats-Unis, l'Union européenne, la Russie, la République de Corée, et elle a successivement invité des experts des Etats-Unis, de l'Union européenne et du Japon à venir en Chine pour donner des formations concernant HACCP (analyse des risques et contrôle des points critiques) et son application, NSSP (Programme national du contrôle sanitaire des mollusques), le contrôle des résidus de pesticides, et le système de liste positive. Le Laboratoire de l'examen et de la quarantaine des aliments importés et destinés à l'exportation a plusieurs fois participé aux expérimentations internationales, telles que le FAPAS (Schéma d'évaluation de la performance en analyse des aliments) de la Grande-Bretagne, et participe régulièrement à la certification d'aptitude internationale organisée par la Coopération Asie-Pacifique d'accréditation des laboratoires (APLAC) et l'Association nationale des autorités de test (NATA). Le Centre national de prévention et de contrôle des maladies, ainsi qu'une dizaine de centres provinciaux ont tous réussi l'évaluation d'aptitude au contrôle de la sécurité sanitaire des aliments tenue par l'OMS. En novembre 2006, la Chine comptait 22 institutions de contrôle reconnues par la République de Corée. Les aliments exportés vers la République de Corée qui ont été contrôlés par ces 22 institutions sont désormais exempts de contrôle lorsqu'ils entrent dans ce pays. Le Japon a reconnu les résultats de contrôle donnés par les 35 laboratoires relevant de l'Administration générale du contrôle de la qualité, de l'inspection et de la quarantaine de la Chine. La plupart de ces laboratoires sont ouverts aux experts des autres pays ou régions. Ils ont plusieurs fois accueilli des délégations d'experts venant des Etats- Unis, du Canada, de la Grande-Bretagne, de la France, de l'Italie, de l'Allemagne, de la Suisse, de l'Australie, de la Nouvelle-Zélande, du Japon, de la République de Corée, de Singapour, de Hongkong, etc.
2. Participer activement aux activités internationales concernant la sécurité sanitaire des aliments
Le gouvernement chinois joue depuis toujours un rôle très actif dans diverses activités internationales sur la sécurité sanitaire des aliments, comme par exemple des conférences de la Commission du Codex Alimentarius (CAC) et celles de la Convention internationale pour la protection des végétaux (IPPC). Il a préconisé lors d'une réunion de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC) la coopération régionale en terme de sécurité sanitaire des aliments, ce qui a provoqué un fort écho parmi les autres pays, tels que l'Australie, la Nouvelle- Zélande et les pays de l'Asie du Sud-Est. Ainsi a été fondé le Forum de coopération de la sécurité sanitaire des aliments de l'APEC, coprésidé par la Chine et l'Australie. La Chine participe activement à la normalisation internationale de la sécurité sanitaire des aliments, et elle fait partie du Comité technique ISO (Organisation internationale de normalisation) et du Comité ISO pour l'évaluation de la conformité. En mai 2007, la Chine a officiellement adhéré à l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE). Les 20 et 21 octobre 2007, aura lieu à Nanning (Guangxi, Chine) la Conférence ministérielle du contrôle de la qualité Chine-ASEAN (Association des Nations de l'Asie du Sud-Est), dont le thème est de renforcer la gestion et la coopération dans le domaine de la sécurité sanitaire des aliments pour protéger les droits et intérêts des consommateurs. Cette conférence est destinée à établir un mécanisme de coopération entre la Chine et l'ASEAN dans le domaine de la sécurité sanitaire des aliments, à promouvoir les échanges et la coopération entre les départements directement concernés de la Chine et des pays membres de l'ASEAN, et à assurer la qualité sanitaire des aliments mutuellement importés et exportés.
3. Donner la priorité à la coopération internationale dans le domaine de la sécurité sanitaire des aliments
Jusqu'à présent, l'Administration générale du contrôle de la qualité, de l'inspection et de la quarantaine en Chine a tenu régulièrement ou non des séminaires ou effectué des visites mutuelles avec d'autres pays ou régions, comme le Japon, la République de Corée, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, Singapour, la Norvège, la Russie et Hongkong. Elle a conclu 33 accords ou mémorandums de coopération concernant la sécurité sanitaire des aliments et signé 48 protocoles du contrôle et de la quarantaine des aliments importés et destinés à l'exportation avec 30 pays ou régions, dont les Etats-Unis, l'Union européenne, la Russie, le Japon, la République de Corée, Singapour, la Thaïlande, la Mongolie, le Viet Nam, les Philippines, le Danemark, la France, les Pays-Bas, l'Irlande, la Hongrie, la Pologne, l'Italie, la Norvège, la Suisse, le Canada, le Brésil, l'Argentine, le Chili, le Mexique, l'Uruguay, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, l'Afrique du Sud, Hongkong et Macao. Ainsi s'est établi un mécanisme de coopération efficace à long terme entre la Chine et ses partenaires commerciaux. Se basant sur ce mécanisme, la Chine a créé un système de rencontre annuelle avec beaucoup de pays ou régions. Par exemple, la 2e Conférence ministérielle sino-européenne sur la coopération dans le domaine de la sécurité sanitaire des aliments et des articles de consommation aura lieu le 12 septembre 2007 à Beijing ; la 3e Conférence sino-américaine au niveau vice-ministériel sur la sécurité sanitaire des aliments se tiendra les 11 et 12 septembre 2007 aux Etats-Unis.
4. Pousser le développement du commerce des aliments
Le mécanisme de coopération dans le domaine de la sécurité sanitaire des aliments établi par la Chine et les pays concernés joue un rôle actif dans la promotion de la coopération bilatérale et multilatérale, la garantie de la sécurité sanitaire des aliments importés et exportés, et la résolution des problèmes préoccupants dans la sécurité sanitaire des aliments. Par exemple, le mécanisme de coopération sino-japonais assure la sécurité sanitaire des aliments exportés vers le Japon. Après la mise en œuvre du système de liste positive de la part du Japon, le gouvernement chinois a renforcé, d'une part, la communication et la consultation avec le Japon pour lui faire accepter les propositions de rationalisation avancées par la Chine ; ainsi, certains projets ont connu un amendement. D'autre part, en coopérant avec le Japon, il a organisé trois conférences de présentation et huit formations spéciales, afin d'aider les entreprises chinoises dont les produits alimentaires sont exportés vers le Japon à normaliser davantage leur usage des insecticides et des médicaments vétérinaires, et à améliorer leur système de traçabilité de la qualité sanitaire ; ainsi, la sécurité sanitaire de leurs produits a été garantie. Il en va de même pour le mécanisme de coopération sino-américain. Depuis fin 2005, les services de contrôle et de quarantaine chinois ont décelé continuellement dans les viandes importées des Etats-Unis des problèmes de sécurité sanitaire, tels que la présence de résidus de médicaments interdits, de matières polluantes dont la quantité dépasse la norme, et de microbes pathogènes. Après en avoir rendu compte sans tarder aux Etats-Unis, la Chine leur a également prêté main-forte pour leur faire respecter les règlements chinois sur la sécurité sanitaire des aliments. Cela a non seulement protégé la santé des consommateurs chinois, mais a aussi assuré le développement régulier de l'exportation des viandes des Etats-Unis. De 2004 à 2005, ces deux pays ont achevé par le biais du mécanisme de coopération une évaluation sur le système de sécurité sanitaire des volailles cuites de la Chine destinées à l'exportation. De même, le mécanisme de coopération sino-européen dans la sécurité sanitaire joue un rôle majeur dans la résolution des problèmes qui préoccupent les deux parties. D'une part, sur la base de l'évaluation des risques, la Chine a, par des communications immédiates, résolu le problème de la dioxine dans la viande de porc exportée par certains membres de l'UE vers la Chine. D'autre part, la Chine s'attache à perfectionner sa gestion de la sécurité sanitaire des aliments et à renforcer la prévention et le contrôle des épidémies. Sur cette base, elle coordonne ses activités avec l'UE dans l'enquête et l'évaluation des risques de son système sanitaire, afin de restituer la confiance de l'UE sur la sécurité sanitaire des produits de volaille cuits provenant de Chine. Le plan ayant déjà été établi, l'UE va recommencer à importer les produits de volaille cuits de Chine avant fin 2007.
« La nourriture est pour le peuple la première nécessité de la vie ». Les aliments constituent la plus importante consommation directement liée au peuple. La Chine est un pays responsable et son gouvernement agit toujours en faveur de son peuple. En s'attachant depuis plusieurs années à améliorer la qualité des aliments et à assurer leur sécurité sanitaire, elle sauvegarde les intérêts de son peuple et des consommateurs étrangers. Cependant, il faut reconnaître que la Chine reste un pays en voie de développement, et que son niveau général de sécurité sanitaire des aliments, y compris le niveau des normes et celui de l'industrialisation de la production alimentaire, a un certain écart avec celui des pays développés. L'amélioration de la qualité des aliments sera une longue et lourde tâche. La sécurité sanitaire des aliments est à la fois l'aspiration de toute l'humanité et la responsabilité commune de la communauté internationale. En tant que grand pays commercial, la Chine espère renforcer les échanges et la coopération avec les autres pays, et continuer à déployer tous ses efforts dans le contrôle de la sécurité sanitaire des aliments et le développement régulier du commerce international des aliments.