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La Chine en bref

 
 
 
     

La Chine dans le monde

La Chine applique une politique extérieure de paix et d'indépendance. Elle a établi des relations diplomatiques avec près de 170 pays.

 


 



La politique extérieure
La Chine met en œuvre une politique étrangère indépendante et pacifique. Les principes fondamentaux de cette politique ont pour objet de sauvegarder la paix mondiale et de promouvoir un essor commun. Les points essentiels de cette politique sont :

 


– Suivre le courant de l'histoire et sauvegarder les intérêts communs de toute l'humanité. A cet effet, la Chine conjuguera ses efforts avec ceux de la communauté internationale afin de promouvoir la multipolarisation et la coexistence harmonieuse des différentes forces du monde, et de préserver la stabilité de la communauté internationale ; elle s'attachera à favoriser l'évolution de la mondialisation économique vers une prospérité commune, en profitant de ses avantages tout en évitant les écueils, et ce, de manière à ce que tous les pays, et surtout ceux en voie de développement, puissent en tirer profit.
– Etablir un nouvel ordre politico-économique international, équitable et rationnel. Sur le plan politique, les différents pays devraient se respecter et se consulter mutuellement, au lieu d'imposer leur volonté à autrui ; sur le plan économique, ils devraient s'entraider en vue d'un essor commun, au lieu de creuser le fossé entre riches et pauvres ; sur le plan culturel, ils devraient s'inspirer les uns des autres en vue d'une prospérité commune, au lieu de rejeter les cultures des autres nations ; sur le plan sécuritaire, ils devraient se faire confiance mutuellement, conjuguer leurs efforts afin de préserver la sécurité, affirmer une conception nouvelle de celle-ci, qui soit caractérisée par la confiance, les avantages mutuels, l'égalité et la coopération, et régler les différends par le dialogue et la coopération, au lieu de recourir à la force ou à la menace du recours à la force. La Chine s'opposera à l'hégémonie et à la politique du plus fort sous toutes leurs formes. Elle ne prétendra jamais à l'hégémonie ni ne pratiquera l'expansionnisme.
– Préserver la diversité du monde, démocratiser les relations internationales et assurer la multiplicité des modes de développement. Les différentes civilisations, de même que les différents systèmes sociaux et différentes voies de développement existant dans le monde devraient se respecter et se compléter mutuellement à travers la concurrence et la comparaison, en vue d'un essor partagé au cours de la quête des points communs en laissant de côté les divergences. C'est au peuple de chaque pays qu'il appartient de résoudre ses propres affaires, et les problèmes mondiaux doivent être réglés par les différents pays grâce à des consultations menées sur un pied d'égalité.
– Combattre le terrorisme sous toutes ses formes. A cette fin, la coopération internationale devra être renforcée, et il faudra aussi bien attaquer le mal à la racine qu'en neutraliser les manifestations, prévenir et réprimer les activités terroristes et s'efforcer d'en éliminer les origines.
– Améliorer et développer les relations avec les pays développés. En accordant de l'importance aux intérêts fondamentaux des peuples des différents pays sans insister sur les différences de systèmes sociaux et d'idéologies, on cherchera – sur la base des Cinq Principes de Coexistence pacifique – à élargir les sphères de convergence des intérêts et à résoudre les diver- gences de façon adéquate.
– Développer et maintenir les relations de bon voisinage et de partenariat avec les pays limitrophes, en vue de renforcer la coopération interrégionale. – Renforcer la solidarité et la coopération avec les pays du Tiers-Monde et approfondir la compréhension et la confiance mutuelles ; en s'entraidant et se soutenant mutuellement, on cherchera à élargir les domaines de la coopération et à rendre celle-ci plus fructueuse.
– Prendre une part active aux activités diplomatiques multilatérales, jouer un rôle au sein de l'ONU et des autres organisations régionales ou internationales, et soutenir les pays en voie de développement dans leurs efforts pour défendre leurs droits et intérêts légitimes.
 



Les principes régissant l'établissement des relations diplomatiques avec les pays étrangers
Le 1er octobre 1949, jour de la fondation de la République populaire de Chine, le gouvernement chinois a proclamé solennellement : « Le présent gouvernement est l'unique gouvernement légal représentant le peuple de la République populaire de Chine. Il désire établir des relations diplomatiques avec tout gouvernement étranger qui voudra respecter les principes d'égalité, d'avantages réciproques, de respect mutuel de la souveraineté et de l'intégrité territoriale. »

 


Il n'y a qu'une Chine dans le monde. Taiwan fait partie intégrante du territoire de la République populaire de Chine. Tous les pays qui entretiennent des relations diplomatiques avec la Chine doivent rompre toutes leurs relations diplomatiques avec les autorités de Taiwan et reconnaître le gouvernement de la République populaire de Chine comme l'unique gouvernement légal de la Chine. Le gouvernement chinois s'oppose fermement à tous les complots, actes et paroles à propos de l'« indépendance de Taiwan », de « deux Chine » ou d'« une Chine et un Taiwan », et ne tolérera pas le fait que les pays qui ont établi officiellement des relations diplomatiques avec la Chine continuent à avoir des relations officielles sous toute forme que ce soit avec les autorités de Taiwan.
Conformément aux principes indiqués plus haut, fin 2006, la Chine a établi des relations diplomatiques avec 169 pays dans le monde.
 



Les relations avec les pays limitrophes
Maintenir de bons rapports avec ses voisins est une excellente tradition millénaire de la Chine. En 2006, la Chine a poursuivi son principe consistant à développer et maintenir les relations de bon voisinage et de partenariat avec les pays limitrophes. Dans les actions diplomatiques avec ces derniers, elle cherche vigoureusement à établir une coopération de confiance mutuelle et à résoudre les différends et les difficultés, et ne cesse de développer des relations amicales caractérisées par une coopération et une stabilité à long terme. Dans la coopération régionale, la Chine s'en tient au principe de consensus par la consultation, d'égalité et d'avantages réciproques, et de progression par étapes. Elle prend en considération les intérêts et les préoccupations de toutes les parties, favorisant par ses actions concrètes le développement commun des pays asiatiques.
La confiance politique continue à s'intensifier entre la Chine et les pays d'Asie centrale. En juin 2006, la 6e réunion du Conseil des chefs d'Etat de l'Organisation de Coopération de Shanghai (OCS) a eu lieu à Shanghai ; le président chinois Hu Jintao a participé au Kazakhstan à la 2e réunion des dirigeants des pays membres de la Conférence pour l'interaction et les mesures de confiance en Asie (CICA). En septembre, le premier ministre chinois Wen Jiabao a participé à la 5e réunion des premiers ministres des pays membres de l'OCS tenue au Tadjikistan, et a effectué une visite officielle dans ce pays.

 


En octobre, le Sommet commémoratif, marquant le 15e anniversaire de l'établissement des relations de dialogue entre la Chine et l'Association des Nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN), s'est ouvert à Nanning. C'était la première fois que la réunion de ce genre se tenait en Chine, ce qui a porté à un nouveau palier le partenariat stratégique entre la Chine et l'ASEAN. En novembre, le président chinois Hu Jintao a assisté à la 14e réunion des dirigeants économiques de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC) qui s'est tenue à Hanoï au Viet Nam, et il a effectué une série de visites d'Etat au Viet Nam, au Laos, en Inde et au Pakistan.

 


Par ailleurs, la Chine a fait progresser activement les pourparlers à Six sur le dossier nucléaire de la République populaire démocratique de Corée. Grâce à sa médiation, les pourparlers à Six, qui avaient été suspendus pendant plus d'un an, ont été rouverts en décembre à Beijing.
 



Les relations avec les grandes puissances mondiales
La Chine a accru ses intérêts communs avec les grandes puissances du monde, et réglé de façon judicieuse les différends sur la base des Cinq Principes de Coexistence pacifique.


Les relations sino-américaines

 


En 2006, les relations sino-américaines ont connu une évolution régulière. En avril, le président chinois Hu Jintao a effectué une visite d'Etat aux Etats-Unis, au cours de laquelle les chefs d'Etat des deux pays se sont mis d'accord sur le fait qu'il fallait traiter les relations sino-américaines de façon stratégique et à long terme, afin de développer intégralement le partenariat constructif sino-américain au XXIe siècle. Cette visite a intensifié le dialogue, la confiance mutuelle, et a élargi le consensus et la coopération entre les deux pays. Le président George W. Bush a employé pour la première fois le mot « stakeholder » et a indiqué explicitement que « les deux pays partagent beaucoup d'intérêts stratégiques communs ». En juillet à Saint-Pétersbourg et en novembre à Hanoï, les présidents Hu Jintao et George W. Bush ont eu des entrevues fructueuses. Par ailleurs, ils communiquent souvent par téléphone sur des problèmes internationaux majeurs. En dehors des rencontres entre les deux chefs d'Etat, Guo Boxiong, vice-président de la Commission militaire centrale, a également effectué en juillet une visite aux Etats-Unis ; inversement, le secrétaire américain au Trésor Henry Paulson, la secrétaire d'Etat Condoleezza Rice, le secrétaire au Commerce Carlos Gutierrez, l'ex-président George Bush et le secrétaire à l'Energie Samuel W. Bodman ont successivement visité la Chine. De plus, le 3e dialogue stratégique sino-américain s'est tenu à Beijing. La coopération sino-américaine dans les domaines de l'économie et du commerce s'est rapidement développée : les Etats-Unis sont devenus le deuxième plus grand partenaire de la Chine, tandis que la Chine est le troisième partenaire des Etats-Unis. Les deux parties ont aussi inauguré en décembre le mécanisme de dialogue économique et stratégique. Sur le plan de la coopération militaire, les escadres chinoises et américaines se sont rendu visite réciproquement ; les deux armées de mer ont réalisé deux manœuvres de recherche et de sauvetage en mer, c'était la première action militaire conjointe des deux armées. Les deux pays maintiennent une communication et une coopération efficace en matière d'anti-terrorisme, de non-prolifération des armes de destruction massive, de sécurité énergétique, de protection de l'environnement, de prévention et traitement des maladies contagieuses, etc. La mise en place du cadre de la coopération stratégique et l'élargissement du domaine de la coopération montrent que les relations sino-américaines parviennent à maturité.


Les relations sino-russes

 


L'année 2006 a été à la fois le dixième anniversaire de l'établissement du partenariat stratégique de coordination sino-russe, et le cinquième anniversaire de la signature du Traité sino-russe de coopération amicale et de bon voisinage. La coopération amicale sino-russe a connu un essor sans précédent. A l'initiative des chefs d'Etat chinois et russe, les deux pays ont décidé d'organiser « l'Année de la Russie » en Chine en 2006 et « l'Année de la Chine » en Russie en 2007, dans le but d'ouvrir des perspectives plus larges à leur partenariat stratégique de coordination. Les quatre rencontres des présidents Hu Jintao et Vladimir Poutine ont porté à un nouveau degré la confiance politique mutuelle et la coopération pragmatique entre les deux pays. La coopération économique et commerciale sino-russe s'est rapidement développée : le volume des échanges des deux pays a dépassé les 30 milliards de dollars américains ; les activités de grande envergure, telles que le Forum économique sino-russe au sommet, le déploiement des activités en Chine des régions fédérales russes, l'Exposition nationale sur la Russie et la Semaine promotionnelle des investissements sino-russes, ont énergiquement poussé la coopération pragmatique des deux parties. Entre les 26 et 28 mars 2007, le président chinois Hu Jintao a effectué une visite d'Etat en Russie, et a assisté à l'inauguration de l'Année de la Chine ; il a eu un entretien avec son homologue russe Vladimir Poutine. Les deux pays ont signé la Déclaration conjointe sino-russe et une série d'accords de coopération.


Les relations sino-européennes

 

 

En 2006, les relations sino-européennes sont devenues plus mûres et plus pragmatiques, et le partenariat stratégique intégral entre les deux parties continue à s'approfondir et à s'élargir. Le 9 septembre, le premier ministre chinois Wen Jiabao a eu des entretiens, lors du 9e sommet Chine-UE à Helsinki, avec le premier ministre finlandais Matti Vanhanen, qui occupait alors la présidence tournante de l'UE, et le président de la Commission européenne Manuel Barroso. Les deux parties ont convenu de démarrer les négociations du nouveau partenariat sino-européen, ce qui reflète exactement la dimension et la profondeur du partenariat stratégique intégral sino-européen. Peu après, le premier ministre chinois a proposé à la 6e réunion Asie-Europe de promouvoir le dialogue égal et la coopération pragmatique entre l'Asie et l'Europe, et il a déclaré que la Chine organiserait en 2008 le 7e sommet Asie-Europe. Les relations sino-européennes ne cessent de s'améliorer ; la confiance mutuelle s'intensifie ; les hauts fonctionnaires des deux parties se fréquentent souvent. En mai, Wu Bangguo, président du Comité permanent de l'Assemblée populaire nationale de Chine, a effectué une tournée de visites en Roumanie, en Moldavie et en Grèce. En septembre, le premier ministre Wen Jiabao a visité la Finlande, la Grande-Bretagne et l'Allemagne. De fin octobre à début novembre, Jia Qinglin, président du Comité national de la Conférence consultative politique du Peuple chinois, a effectué une visite en Grande-Bretagne, en Lituanie, en Estonie et en Ukraine. La chancelière allemande Angela Merkel et le président français Jacques Chirac se sont successivement rendus en Chine. Ces visites ont été suivies par celles des responsables officiels de la Commission européenne, du Conseil européen, et du pays assumant la présidence de l'UE. Le Conseil européen, la Commission européenne et le Parlement européen ont successivement publié des rapports ou des documents politiques sur leurs relations avec la Chine, dans lesquels ils attachent tous une grande importance au développement du partenariat stratégique intégral sino-européen. Les échanges commerciaux sino-européens ont connu une croissance rapide. Le volume du commerce bilatéral en 2006 a atteint 272,3 milliards de dollars. L'UE reste toujours le premier partenaire commercial de la Chine, tandis que la Chine est le deuxième partenaire commercial de l'UE.

 


Les relations sino-japonaises
 

 

En 2006, les relations sino-japonaises ont connu une bonne réhabilitation. En tenant compte de l'ensemble de la situation et en saisissant les opportunités, les deux pays ont amélioré la qualité de leurs relations politiques. Le 8 octobre, le nouveau premier ministre japonais Shinzo Abe, entré en fonction moins de deux semaines auparavant, a visité la Chine avant tout autre pays, ce qui a fait de lui, 60 ans après la Seconde Guerre mondiale, le premier chef du gouvernement japonais à choisir la Chine comme la première étape de sa visite. Le 18 novembre, le président chinois Hu Jintao a eu une entrevue à Hanoï au Viet Nam avec le premier ministre japonais Shinzo Abe lors de la 14e réunion des dirigeants économiques de l'APEC. Le 26 décembre, il a rencontré Yohei Kono, président de la Chambre japonaise des représentants, et président du Conseil japonais pour le Développement du Commerce international. En 2006, les échanges commerciaux entre la Chine et le Japon ont obtenu des résultats fructueux : le volume des échanges a franchi le seuil de 200 milliards de dollars. Le Festival de la culture chinoise, tenu au Japon de novembre à décembre, a approfondi la compréhension mutuelle et l'amitié des peuples chinois et japonais, constituant un prélude à l'accueil réciproque des deux pays, pour le 35e anniversaire de la normalisation de leurs relations diplomatiques.
 



Les relations avec les pays en voie de développement
La Chine est le plus grand pays en voie de développement du monde. Sa politique diplomatique fondamentale est de consolider et développer la coopération avec les pays en voie de développement. En 2006, le sommet de l'OCS, le sommet de la Chine et de l'ASEAN, et le Forum sur la Coopération sino-africaine ont eu lieu en Chine ; ils ont amené les relations entre la Chine et les autres pays en voie de développement dans une nouvelle période, où tous les pays œuvrent pour la coopération et le développement, et intensifient leur confiance mutuelle et leur amitié, en vue d'un monde harmonieux.

 


L'année 2006 a été le 50e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques sino-africaines. Le 12 janvier, le gouvernement chinois a publié pour la première fois le Document de la politique de la Chine à l'égard de l'Afrique. En avril, pendant sa visite d'Etat au Maroc, au Nigeria et au Kenya, le président Hu Jintao a avancé une proposition en cinq points : intensifier la confiance mutuelle sur le plan politique, accroître les avantages réciproques sur le plan économique, s'inspirer sur le plan culturel, renforcer la coopération sur le plan sécuritaire, et coopérer étroitement dans la communauté internationale, afin de développer un nouveau partenariat sino-africain. En juin, le premier ministre Wen Jiabao a effectué une tournée de visites officielles en Egypte, au Ghana, en République du Congo, en Angola, en Afrique du Sud, en Tanzanie et en Ouganda. Ces visites ont approfondi l'amitié, intensifié la confiance mutuelle, renforcé la coopération, et promu le développement commun. Pendant les mois de mai et de juin s'est tenue à Beijing la 2e conférence ministérielle du Forum sur la Coopération sino-arabe. En novembre ont eu lieu le Sommet de Beijing et la 3e conférence ministérielle du Forum sur la Coopération sino-africaine, auxquels ont participé les chefs d'Etat, les chefs du gouvernement ou les représentants de 48 pays africains. Animés par l'esprit « d'amitié, de paix, de coopération et de développement », les participants ont adopté la Déclaration du Sommet de Beijing du Forum sur la Coopération sino-africaine, et le Plan d'Action de Beijing (2007–2009) du Forum sur la Coopération sino-africaine. Ils ont également décidé de développer un nouveau partenariat sino-africain, et de planifier globalement la coopération sino-africaine pour les trois ans à venir. Le Sommet a porté ses fruits.
Du 30 janvier au 10 février 2007, le président chinois Hu Jintao a fait une visite d'Etat dans huit pays africains : le Cameroun, le Liberia, le Soudan, la Zambie, la Namibie, l'Afrique du Sud, le Mozambique et les Seychelles. Sa visite, considérée comme un voyage d'amitié et de coopération, constitue un événement important dans les relations sino-africaines, à la suite du Sommet de Beijing du Forum sur la Coopération sino-africaine.
 



La Chine et l'Organisation de Coopération de Shanghai

 


La Chine s'efforce de dynamiser la coopération pragmatique et l'établissement du mécanisme de l'OCS, afin de mettre en place une région harmonieuse caractérisée par la paix durable et la prospérité commune. L'année 2006 a été le 5e anniversaire de la fondation de l'OCS et le 10e anniversaire du Mécanisme des Cinq de Shanghai, organisation précédant l'OCS. Organisé par la Chine, le Sommet de l'OCS a accueilli les chefs d'Etat des six pays membres (Chine, Kazakhstan, Kirghizistan, Russie, Tadjikistan et Ouzbékistan). Les présidents de Mongolie, du Pakistan et de l'Iran, et le ministre indien du Pétrole et du Gaz ont participé au Sommet à titre de représentant de pays observateur ; le président afghan et les dirigeants de l'ASEAN et de la Communauté des Etats indépendants (CEI) ont assisté au Sommet en qualité d'invités. Lors de la 6e réunion du Conseil des chefs d'Etat des pays membres de l'OCS tenue le 15 juin à Shanghai, le président Hu Jintao a prononcé un discours important, dans lequel il a indiqué que le succès de l'OCS résultait de la valorisation et la mise en application de l'Esprit de Shanghai reposant sur la confiance mutuelle, les bénéfices réciproques, l'égalité et la concertation, et que cet esprit respectait les différentes civilisations et œuvrait pour un développement commun. A l'issue de la réunion, les chefs d'Etat des six pays membres ont signé la Déclaration du 5e anniversaire de l'OCS, ainsi que les documents concernant la sécurité de l'information internationale, l'anti-terrorisme, l'éducation, les échanges économiques et commerciaux, la coopération financière, etc.
 



La Chine et la Coopération économique Asie-Pacifique

 


Animée sans cesse par l'idée de « participer activement, rechercher les points communs en laissant de côté les divergences et stimuler la coopération », la Chine participe à toutes les activités de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC). En novembre 2006, le président chinois Hu Jintao a participé à la 14e réunion des dirigeants économiques de l'APEC tenue à Hanoï au Viet Nam. Il y a prononcé un discours intitulé « Promouvoir le développement commun et rechercher l'harmonie et la réciprocité ». Il a insisté sur le fait que l'APEC devait mettre l'accent sur la coopération économique, jouer un rôle plus important dans le soutien au développement du système commercial multilatéral, pour atteindre les objectifs de Bogor et promouvoir la coopération économique et technique. Il a également déclaré que le Plan d'action de Hanoï, que la Chine soutient dans le but de réaliser les objectifs de Bogor, a proposé de construire un réseau portuaire de services de l'APEC. Il a assuré que le gouvernement chinois allait faire un don de 2 millions de dollars américains au fonds de soutien de l'APEC, afin de promouvoir la coopération économique et technique de la région Asie-Pacifique. Il a enfin affirmé que la Chine soutenait le développement commun des différents mécanismes de coopération régionale ou sous-régionale, et qu'elle était ouverte aux mécanismes en dehors de la région Asie-Pacifique, respectant un régionalisme ouvert.
 



La Chine et l'Organisation mondiale du Commerce

 


Décembre 2006 a marqué le 5e anniversaire de l'adhésion de la Chine à l'OMC. Ces cinq dernières années, la Chine a activement et sérieusement tenu tous ses engagements faits lors de son adhésion à l'OMC : en se développant rapidement, elle a assumé des devoirs internationaux correspondant à son niveau de développement et en adéquation avec ses promesses. Ses droits de douane d'importation ont été de 9,9% en 2005 contre 15,6% en 2001 ; elle a ouvert aux capitaux étrangers 102 domaines dont ceux de la finance, de l'assurance, de la télécommunication, etc., et a classé et amendé plus de 2 000 lois et règlements. D'après Pascal Lamy, directeur général de l'OMC, « la Chine est un exemple pour les autres pays, en se conformant à ses obligations de manière remarquable ». Il a aussi donné une bonne note à la Chine pour sa belle performance réalisée depuis son adhésion à l'OMC il y a cinq ans. En préservant et préconisant vigoureusement l'objectif et le principe de l'OMC, la Chine constitue une force constructive dans le développement du commerce multilatéral. Le 19 avril 2006, l'OMC a examiné pour la première fois depuis cinq ans la politique commerciale de la Chine, et a publié le premier Rapport sur l'examen de la politique commerciale de la Chine. Ce rapport a affirmé que l'adhésion de la Chine à l'OMC avait apporté des opportunités au monde entier et que la Chine, en respectant ses promesses, avait apporté une grande contribution au système commercial multilatéral.
 



La Chine et l'ONU
En tant que membre permanent du Conseil de Sécurité de l'ONU, la Chine adhère activement au système international, et s'efforce de sauvegarder l'autorité et la fonction du Conseil de Sécurité ; elle préconise de résoudre les problèmes brûlants régionaux par des moyens pacifiques, comme la consultation, le dialogue, la négociation, etc. ; elle soutient l'ONU et son secrétaire général dans leurs actions diplomatiques préventives, comme la médiation et la conciliation ; elle propose d'établir un ordre politique international, juste et raisonnable, et s'oppose à l'action unilatérale et à l'hégémonisme. Elle coopère activement avec l'ONU dans les domaines de la sauvegarde de la paix, du contrôle de l'armement, de l'anti-terrorisme, du développement, de la justice en matière de droits de l'homme et de l'environnement, et participe aux activités des organismes spéciaux de l'ONU. Elle prend en considération les autres systèmes multilatéraux internationaux, fait avancer le contrôle de l'armement et le désarmement internationaux, soutient le processus de contrôle de l'armement multilatéral incluant la mise en place du mécanisme de non-prolifération, et appuie la coopération pragmatique multilatérale dans l'anti-terrorisme, la non-prolifération, l'aide humanitaire, la protection de l'environnement et du climat, la lutte contre la grippe aviaire et la criminalité internationale.

 


Le 19 mai 2006, le président chinois Hu Jintao a rencontré Kofi Annan, secrétaire général de l'ONU de l'époque, venu en visite en Chine ; avant cela, lors de sa visite d'Etat au Kenya, le président chinois a eu une entrevue à Nairobi avec Anna Kajumulo Tibaijuka, directrice exécutive du Programme des Nations unies pour les établissements humains (UN-Habitat) et Shafqat Kakakhel, directeur par intérim du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE). Le 27 octobre, le président Hu a rencontré en Chine M. Ban Ki-moon, secrétaire général nouvellement élu des Nations unies et ministre des Affaires étrangères de la République de Corée. Par ailleurs, la Chine s'est engagée dans la coopération fructueuse avec les organisations spéciales, les fonds et les projets de l'ONU. Recommandée par le gouvernement chinois, le Dr Margaret Chan, ancienne directrice du Département de la Santé de la Région administrative spéciale de Hongkong, a été élue directrice générale de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). Cela signifie que la Chine va partager avec les autres pays du monde ses expériences dans le domaine de la santé, en vue du bien-être de l'humanité.
La Chine prête son appui à l'ONU dans sa réforme nécessaire et raisonnable qui concerne divers domaines, pour que cette organisation puisse mieux répondre aux nouveaux défis que le monde doit affronter, et jouer un rôle plus important dans le développement et la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement. A l'égard du Conseil des droits de l'homme de l'ONU qui a été fondé en 2006, le gouvernement chinois a avancé cinq propositions visant à créer une nouvelle situation internationale des droits de l'homme : l'environnement pacifique, le développement durable, la société harmonieuse et tolérante, le dialogue et la coopération constructive, et la garantie du mécanisme efficace.